Ali Bongo, le dictateur gabonais en décri, a décidé de faire une tournée à travers son pays et de mobiliser le maximum de personnes dans ses prochains meetings pour donner l’impression à la communauté internationale qu’il est encore aimé par son peuple. On s’en fout !
L’Afrique n’a pas besoin de despotes de son acabit. Comme les tyrans qu’il mime à la perfection, il tue et opprime son peuple. Il a été battu à l’élection présidentielle du 27 août 2016 et il doit partir. Il n’y a pas matière à discuter ! Les valeurs de la démocratie ne se négocient pas ! Ses facéties, on s’en fout !
En massacrant des civils qui ne faisaient que réclamer pacifiquement le respect de leur vote, il a blessé le Gabon dans son âme. Désormais, rien ne sera plus comme avant. Il a ipso facto fait de son pays un territoire hostile à lui-même. Il paiera le prix de ses vilenies. Personne n’oubliera le sacrilège qu’il a commis. Il peut tout faire pour tenter de tourner la page, on s’en fout !
Les Gabonais, tout comme d’autres citoyens d’Afrique, sont aujourd’hui mus par une nouvelle conscience citoyenne. Ils ne se laisseront plus compter. Ils ont atteint l’âge de la maturité. Il fait des pieds et des mains pour tourner la page sombre de la présidentielle, mais c’est peine perdue. Il aura beau débaucher des opposants alimentaires pour renforcer son pouvoir chancelant, il partira. Ses petites acrobaties politiques, on s’en fout !
