L’opposant alimentaire a reculé devant la pression médiatique suscitée par ses folies l’achat des deux premières voitures de luxe à plus de 150 Millions de F CFA.
Jonas MOULENDA
LE vice-président de la République bananière du Gabon, Pierre-Claver Maganga-Moussavou est ébranlé par le scandale des véhicules acheté à plus de 150 Millions de F CFA en France.
Sa prochaine acquisition est une Porsche Cayenne d’une valeur de 500 millions de FCFA
Après la dénonciation, par Echos du Nord et Matin d’Afrique, de cette obscénité, le bouvier de Moutassou a décidé d’animer une conférence de presse pour démentir les faits. Mais il aurait été dissuadé par le tyran, qui a appris l’information pendant qu’il séjournait en Afrique du Sud.
D’après nos sources, Ali Bongo lui aurait même remonté les bretelles, estimant que le moment n’était pas propice pour s’illustrer par des folies dispendieuses, lui qui avait appelé les Gabonais à se serrer les ceintures et à accepter les mesures d’austérité décidées par le gouvernement des putschistes.
Maganga-Moussavou, un grand budgétivore.
Contrarié, Pierre-Claver Maganga-Moussavou a donc annulé in extrémis sa conférence de presse au moment où les journalistes étaient déjà sur le lieu choisi pour les échanges. Dans la foulée, le vice-président d’Ali Bongo a annulé la commande de la Porsche Cayenne qu’il devait acquérir à 500 millions de F CFA.
De même, il a appelé un concessionnaire à Dubaï auprès duquel il avait passé la commande d’une Lexus full options pour sa femme Albertine Maganga-Moussavou d’une valeur de 52 890 euros. « Il a décommandé la voiture et demandé le remboursement de la somme avancée. Il a compris que l’affaire prenait déjà un tournant à même de lui coûter son poste », a expliqué un proche du vice-président d’Ali Bongo.
La Lexus full options commandée par Maganga-Moussavou pour son épouse.
Le bouvier de Moutassou, connu pour ses colères homériques, a personnellement appelé la Bentley Paris Seine où il a acheté une voiture à 103 Millions de F CFA pour leur des remontrances aux agents commerciaux qu’il soupçonne d’avoir fourmi la facture d’achat à Echos du Nord. Aussi, a-t-il demandé les contacts de tous les activistes qui ont appelé le concessionnaire pour vérification de faits. Maganga-Moussavou, très remonté, a fini par appelé les intéressés, leur promettant des représailles.