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Le président malien, Ibrahim Boubacar Keita, et son armée partisane sont résolus exterminer les Peuls, qu’ils accusent trop facilement d’être la quatrième catégorie de terrorisme islamique. Pour accomplir leur mission funambulesque, ils ont commis des erreurs de piètres scénaristes en mettant à contribution les ‘’dozos’’, célèbres chasseurs traditionnels très redoutés dans la Côte d’Ivoire.

Nul n’est point besoin d’être sortie d’une école de géostratégies militaire pour savoir qu’aucun groupe étranger ne peut pas faire irruption dans un pays et se mettre à exterminer toute une communauté, dans une région pourtant sous contrôle de l’armée régulière. Le silence de celle-ci suffit à éveiller les soupçons de complicité avec les assaillants.

Tout le monde sait que c’est IBK qui est derrière ce scénario macabre. Tous les cinéastes savent que la valeur d’un scénario tient à l’efficacité du script et à un séquençage qui colle le plus possible avec la réalité. Et aujourd’hui, comme à ses précédentes tentatives, le président malien pêche par un déficit de script justifié dès le départ par l’irréalisme dont est truffé son scénario d’attaque de l’extérieur.

Dans leur agenda, IBK et les thuriféraires de son régime ont prévu un génocide contre les Peuls. Le président malien compte sur le silence de la communauté internationale. Lorsqu’il divise pour mieux régner, il le fait avec son clan mafieux et l’aide des pays voisins, qui lui auraient prêté des miliciens échaudés par leur passage au font.

La France, l’alliée historique du Mali, risque de retrouver dans une situation embarrassante. Les forces françaises présentes au Mali laisseront elles des milices massacrer des civils sans réagir, après toutes les récriminations consécutives au génocide rwandais ?

Dans sa dure vie d’Etat indépendant, le Mali a souvent évité des scénarios catastrophes. Objet de chants de cygne annonciateurs des chaos ayant endeuillé d’autres nations, le pays n’y a jamais sombré. Pourtant aujourd’hui, plus que jamais par le passé, les frontières du mal n’ont jamais été aussi proches, à cause des appétits boulimiques du pouvoir affichés par IBK. Ce qui est choquant dans cette affaire, c’est de savoir que des officiers supérieurs et des subalternes de l’armée appuient des milices pour exterminer leurs propres compatriotes dont le crime est d’être Peuls.

IBK et ses amis se prêtent à tous les plans pour apporter leur concours aux destructeurs de leur pays, sous le fallacieux prétexte de vouloir combattre le terrorisme islamique au Mali. Aujourd’hui, il est clair que les chevaliers de la mort au service du président malien continueront leur basse-besogne tant que leurs instigateurs ne siffleront pas la fin de cette barbarie digne d’une autre époque.

Jonas MOULENDA