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Farida KAIDER

LES élections générales kenyanes se sont déroulées ce mardi dans le calme et la sérénité. Les électeurs étaient appelés à choisir entre le président sortant, Uhuru Kenyatta, et son challenger de l’opposition Raila Odinga, ancien Premier ministre.

Les Kenyans élisaient leur président, leurs députés, sénateurs, gouverneurs et élus locaux. Mais le résultat de ces scrutins ne seront pas connus avant une semaine.

Malgré la tension qui a prévalu pendant la campagne électorale, tout s’est bien passé dans l’ensemble. De Kisumu, la grande ville de l’ouest, à Nakuru dans la vallée du Rift en passant par Kibera, le plus grand bidonville de Nairobi, les bureaux de vote ont ouvert leurs portes peu après 6h du matin.

Un électeur accomplissant son devoir civique

On a constaté un impressionnant dispositif sécuritaire autour des bureaux de vote et de longues files d’attente. De nombreux Kenyans ont même passé la nuit devant les centres de vote pour accomplir leur devoir civique dès le démarrage des opérations. Le pays voulait tourner la page de la grave crise post-électorale de 2007.

Plus de 19 millions d’électeurs ont pu voter avant la fermeture des bureaux de vote à 18h00. Plusieurs observateurs internationaux ont supervisé les scrutins.

Tout au long de la campagne, Raila Odinga – qui se présentait pour la quatrième et dernière fois à la présidentielle – a accusé son rival de vouloir truquer l’élection. Acceptera-t-il le verdict des urnes ? Les Kenyans qui veulent tourner la page des conflits fratricides de 2007 et 2013 retiennent leur souffle.