Matins d'Afrique

Gabon: Nourredin Bongo et sa mère Sylvia doivent aussi être arrêtés !

Sylvia Bongo jure que c'est son qui succédera à son époux.

Sylvia Bongo qui encourage son époux à une succession dynastique ne rend pas service à leur fils.

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SI le Gabon était un pays sérieux, dirigé par des gens sérieux, le fils aîné du despote Ali Bongo et l’épouse de ce dernier auraient été déjà envoyés au mitard pour détournement des fonds publics, corruption et blanchiment d’argent en bande organisée.

Jonas MOULENDA 

SANS vouloir leur dénier la présomption d’innocence due à tout justiciable, ces fossoyeurs de la République doivent répondre de leurs actes devant la loi. Car, ils sont cités dans le scandale financier ayant envoyé en prison Brice Laccruche Alihanga l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo, et toute sa galaxie de l’Association des jeunes émergents volontaires (Ajev).

Comme d’autres fossoyeurs de la République, ils sont accusés d’avoir paradoxalement fait de la gabegie et de la concussion des valeurs cardinales pour rester à la tête du pays et narguer la piétaille qui croupit dans le sous-développement et la misère.

Ils sont accusés d’être responsables, au moins en grande partie, de la cleptomanie au Gabon qui fait plus de émules chaque année. Ils sont accusés, en second, d’en être responsables par leur incapacité à servir loyalement l’Etat sans mettre le grappin sur les deniers publics. Ils sont accusés d’avoir tué lentement mais sûrement la poule aux œufs d’or à cause de leur mercantilisme rampant.

Ils sont accusés d’être responsables, en grande partie, de la misère grandissante et du chômage des Gabonais, dus principalement au détournement des fonds publics par leur oligarchie résolue à égaler le chef du gang, Ali Bongo, dans l’enrichissement illicite et le confort matériel.

Sylvia Bongo et son rejeton sont des budgétivores qui nagent dans une opulence honteuse

Nourredin Bongo et sa mère adoptive Sylvia sont accusés de glorifier l’opulence d’une minorité de profito-situationnistes tapis dans les arcanes du pouvoir et dont l’opulence ne repose que sur l’exploitation des plus pauvres, des plus faibles, des plus démunis d’instruction, de formation et de défense. Ils sont accusés de porter cette opulence honteuse à la hauteur d’une valeur sociale enviable faisant pâlir de jalousie.

Ils sont encore accusés de toutes les rivalités financières dont la raison principale est soit d’étendre leur domination sur les faibles, soit de se défendre contre l’éventuelle révolte d’une classe de citoyens indépendants et non malléables. Ils sont accusés de détourner de sa raison d’être une part importante des richesses naturelles et des énergies humaines normalement destinées à la vie, vers des objectifs de destruction et de mort.

Le clan Bongo détourne l’argent du contribuable à volonté. 

Ils sont accusés de voir s’amonceler des biens matériels, des denrées alimentaires et des richesses naturelles devenues inécoutables, dans des lieux de stockage inutiles, devant le besoin insatisfait et grandissant de pauvres qui manquent du nécessaire vital à Libreville et dans l’arrière-pays.

Ils sont aussi accusés, pour les mêmes raisons, de procéder au pillage de nos ressources naturelles non renouvelables car issues de son histoire cosmique, sans préoccupation des générations à venir. Ils sont accusés encore et toujours de la destruction progressive de l’équilibre familial par le détournement outrancier des ressources destinées à assurer le bien-être social des Gabonais.

Alors, Nourredin Bongo et sa cleptomane de mère adoptive Sylvia Bongo doivent se mettre à la disposition de la Justice. Etre fils et épouse du président de la République n’est pas une licence pour commettre des crimes économiques, loin s’en faut. Ils sont des justiciables comme tout Gabonais.

Au lieu de jouer au défenseur du clan mafieux des Bongo, le procureur de Libreville,  André-Patrick Raponat se doit d’ouvrir une information judiciaire contre les deux fossoyeurs de la République,  auréolé par la plainte déposée contre le fils du tyran par quatre acteurs de la société civile Marcel Libama, Jean-Rémy Yama, Georges Mpaga et Ghislain Malanda.

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