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Jonas MOULENDA

LA tension est montée d’un cran ce vendredi soir après la mort d’un jeune homme d’une trentaine années dans une cellule à Mandji, le chef-lieu du département de Ndolou, dans la province de la Ngounié (sud du Gabon).

Des jeunes de la ville ont pris d’assaut la brigade de gendarmerie de localité, théâtre de la macabre découvre, menaçant de venger le trentenaire. Ce dernier aurait été arrêté vendredi matin et placé en garde à vue à la suite d’une querelle familiale.

Que s’est-il passé pour qu’il trépasse dans sa cellule? La question taraude les esprits à Mandji et au-delà. La brigade de gendarmerie locale soutient qu’il s’y est suicidé, mais cette thèse ne semble pas convaincre ses proches.

Selon certaines indiscrétions, le gardé à vue aurait été enfermé dans sa cellule avec ses vêtements . Les gendarmes ont déclaré qu’il s’en serait servi pour mettre fin à ses jours.

Au centre médical où la victime a été transportée, le médecin n’a fait que constater son décès. Les proches du jeune homme ont immédiatement pris le corps et sont allés le déposer à la brigade de gendarmerie. Un proche du défunt y a même fait irruption muni d’une machette, menaçant de commettre l’irréparable.

Informés, l’ancien ministre Jean-François Ndongou, et un député du coin, Jean-Claude Mboumi Nzinzi, de passage dans la région, se sont transportés à la brigade de gendarmerie pour s’enquérir de la situation et tenter d’apaiser les esprits.

Aux dernières nouvelles, le corps du jeune homme a été ramené au centre médical de Mandji. D’après une autre source, il présentait un saignement par voie urinaire.